L'intégration de la séquestration et de la réduction des émissions de carbone dans une stratégie Net Zero rigoureuse

Au cours des deux dernières années, le nombre d'entreprises s'engageant à atteindre l'objectif "zéro émission nette" a augmenté de façon spectaculaire. Actuellement, plus de 5 200 entreprises se sont engagées ou ont fixé un objectif zéro émission nette dans le cadre de la campagne "Race to Zero" de la CCNUCC[1]. En outre, environ 750 des 2 000 plus grandes entreprises cotées en bourse se sont engagées à atteindre une forme d'objectif de neutralité climatique. Cependant, l'intégrité et l'ampleur de ces engagements varient considérablement en ce qui concerne les délais, les types de gaz à effet de serre (GES) couverts et les champs d'application inclus dans leur objectif.  

Cette divergence reflète le fait que le terme zéro émission nette ou "Net Zero" est encore un concept mal compris par beaucoup et qu'il est encore moins bien appliqué dans les stratégies des entreprises. L'utilisation de crédits carbone, sous la forme de séquestration ou de réduction de GES, et le rôle qu'ils doivent jouer dans les engagements climatiques des entreprises constituent un sujet de discorde particulier. Dans les paragraphes qui suivent, nous cherchons à faire la lumière sur ce qu'une stratégie Net Zero fondée sur des données scientifiques et incluant l'achat de crédits carbone devrait prendre en considération. 

Le paysage Net Zero

Les entreprises qui s'apprêtent à développer leurs stratégies Net Zero ne manqueront pas de directives à utiliser. Pour l'instant, la meilleure pratique pour fixer des objectifs est d'utiliser la "Norme Net Zero" de la Science Based Targets Initiative (SBTi). Une autre ressource utile est le document "Initiative Net Zero" prouit par Carbone 4. En plus de fournir des conseils sur la définition des SBT, SBTi évalue et approuve de manière indépendante les objectifs des organisations. Le cadre de Carbone 4 détaille les différentes actions qui peuvent être mises en place à l'intérieur et à l'extérieur de la chaîne de valeur d'une entreprise à travers les trois piliers suivants : la réduction des émissions de l'entreprise, la réduction des émissions des autres et l'élimination du CO2 de l'atmosphère[2]. Bien que leurs orientations soient cohérentes, Carbone 4 ne permet pas à une entreprise de revendiquer le statut "Net Zero", mais plutôt de communiquer sur sa contribution aux objectifs du territoire national où elle se trouve. 

En ce qui concerne le rôle de la compensation dans les stratégies climatiques rigoureuses, une ressource utile que les entreprises peuvent utiliser est le document Oxford Principles for Net-Zero Aligned Carbon Offsetting. Il s'agit de quatre principes qui, s'ils sont respectés, peuvent avoir un impact crédible sur le climat, par opposition à l'écoblanchiment[3]. Ces principes sont les suivants 

  1. Donner la priorité à la réduction à vos propres émissions, s'assurer de l'intégrité environnementale de tout crédit carbone utilisé et divulguer la manière dont ceux-ci sont utilisés. 

  2. Orienter la compensation carbone vers les puits de carbone, les crédits carbone représentent alors une séquestration directe du carbone de l'atmosphère. 

  3. Orienter la compensation vers le stockage à longue durée de vie, qui soustrait le carbone de l'atmosphère de manière permanente ou quasi permanente. 

  4. Soutenir le développement d'un marché pour les crédits carbone alignés "net-zéro" 

En outre, il existe également divers réseaux et alliances qui s'efforcent de garantir l'intégrité du marché volontaire du carbone. 

Du côté de l'offre, le Integrity Council for the Voluntary Carbon Market (IC-VCM) a récemment publié les " Core Carbon Principles " ou Principes fondamentaux qui vise à établir un point de référence solide permettant aux entreprises d'identifier des crédits carbone crédibles et de haute intégrité, qui créent une valeur environnementale et sociale élevée. 

Du côté de la demande, l'ambition de l'Initiative volontaire pour l'intégrité des marchés du carbone (Voluntary Carbon Markets Integrity Initiative - VCMI) est d'établir une norme pour une utilisation hautement intègre des crédits carbone dans les stratégies climat des organisations. Son site Code de pratique provisoire pour les réclamations décrit des orientations claires sur la manière dont les entreprises peuvent faire des déclarations transparentes et crédibles concernant la compensation et fournit un cadre pour évaluer les efforts des entreprises sur trois niveaux : Or, Argent et Bronze. 

Les deux sont conçus pour être utilisés en tandem avec la norme Net Zero de SBTi. 

Que signifie "Net Zero" ?

"Net Zero", "neutre en carbone" et "climatiquement neutre" ne sont que quelques exemples d'un jargon synonyme en apparence, et utilisé par les entreprises pour caractériser leurs efforts en matière de climat. Bien qu'ils soient souvent utilisés de manière interchangeable, il existe des différences subtiles entre eux, principalement en ce qui concerne la couverture des différents GES, les délais et l'ampleur des réductions d'émissions requises, l'exigence que les objectifs soient fondés sur la science et, surtout, le rôle de la compensation et le type de crédits carbone éligibles.

Alors que Net Zero exige des entreprises qu'elles réduisent radicalement les émissions au sein de leur chaîne de valeur, conformément à la science, la neutralité climatique ou carbone signifie que les émissions sont équilibrées via l'usage de crédits carbone. Par conséquent, le concept de "zéro émission" n'est atteint qu'une fois les objectifs de réduction des émissions à long terme atteints et les émissions résiduelles neutralisées, tandis que la neutralité climat pourrait être revendiquée par toute entité ayant entièrement compensé ses émissions au cours d'une année donnée. Toutefois, l'absence actuelle de définitions normalisées et d'organismes de surveillance signifie que les entreprises peuvent faire ce qu'elles veulent, au risque d'être accusées d'écoblanchiment. 

La définition même de Net Zero est une source de confusion. Le GIEC définit un état d'émissions nettes nulles comme : "lorsque les émissions anthropiques de gaz à effet de serre dans l'atmosphère sont équilibrées par les absorptions anthropiques sur une période donnée"[4]. Si cette définition s'applique à l'ensemble de la planète, certains prétendent qu'elle n'est pas valable au niveau de chaque entreprise. Pour cette raison, Carbone 4 soutient que les organisations peuvent seulement contribuer aux objectifs climatiques mondiaux mais ne peuvent pas atteindre un état final de Net Zero. 

Figure 1 : Éléments de la norme Net Zero [5]

Bien qu'il n'existe actuellement aucune définition universellement acceptée d'une stratégie "Net Zero", selon les directives du SBTi, pour déterminer leurs émissions de référence, les entreprises doivent entreprendre un inventaire complet des GES qui couvre au moins 95 % de leurs émissions de scope 1 et 2 et un examen complet du scope 3, en utilisant généralement les directives du GHG protocol. À partir de cet inventaire, elles doivent se fixer des objectifs de réduction des émissions à court et à long terme. Les objectifs à long terme doivent être atteints au plus tard en 2050, tandis que les objectifs à court terme doivent être atteints 5 à 10 ans après l'engagement des entreprises à atteindre le niveau zéro, généralement aux alentours de 2030. 

Pour les objectifs relatifs aux scopes 1 (émissions directes), 2 (émissions indirectes provenant de la chaleur et de l'électricité) et 3 (émissions indirectes) utilisant la méthode de contraction absolue, l'objectif à long terme doit représenter une réduction des émissions de 90 % par rapport à l'année de référence. L'année de référence peut être choisie par les entreprises elles-mêmes, à condition qu'elles disposent de suffisamment d'informations sur les émissions des scopes 1, 2 et 3 pour cette année-là, qu'elle soit représentative du profil de GES type de l'entreprise et qu'elle ne soit pas antérieure à 2015. Pour les objectifs du scope 3 utilisant la méthode de contraction de l'intensité physique, les réductions doivent représenter 97 % de la baseline (année de référence).

Après avoir atteint leurs objectifs de réduction d'émissions à long terme, les entreprises doivent neutraliser leurs émissions résiduelles, en utilisant uniquement les puits carbone via la séquestration, afin de s'assurer que les GES encore émis par l'entreprise soient équilibrés. Les émissions résiduelles, c'est-à-dire les émissions de GES difficiles à neutraliser qui subsistent après la réalisation d'un objectif de réduction zéro émission nette à long terme, ne doivent pas représenter plus de 10 % des émissions de référence de l'entreprise. 

Comment intégrer la compensation des émissions de carbone ?

Le point crucial dans tout cela est que les crédits carbone, qu'il s'agisse d'absorptions ou d'émissions évitées, ne peuvent pas compter pour atteindre un quelconque objectif de réduction des émissions. Les crédits d'absorption (ou séquestration) ne peuvent être utilisés que pour neutraliser les émissions résiduelles, mais le reste doit être exécuté dans le cadre d'un plan global de réduction d'émissions. 

Par conséquent, la définition du GIEC, où les émissions nettes nulles sont définies comme un équilibre entre les émissions totales et les absorptions totales, peut ne pas être appropriée pour être appliquée au niveau de l'entreprise. 

Au lieu de cela, les entreprises peuvent acheter des crédits carbon (correspondant à de la séquestration ou de la réduction) afin de neutraliser les émissions encore émises sur le chemin de l'atteinte de leur objectif "net zéro". C'est ce qu'on appelle l'atténuation au-delà de la chaîne de valeur (BVCM). C'est également une exigence du code de pratique de communication de VCMI. De cette façon, la neutralité climat peut être considérée comme une mesure provisoire sur la voie de la réalisation d'un objectif zéro émission nette à long terme, fondé sur la science. 

Quelle que soit la stratégie de compensation choisie par les entités, elle doit être clairement détaillée dans leur plan climat, y compris s'il y a des conditions particulières. Par exemple, certaines entreprises ont choisi de n'acheter que crédits de séquestration carbone, tandis que d'autres achètent à la fois des crédits de séquestration et d'émissions évitées. D'autres conditions peuvent concerner l'additionnalité, la permanence, l'auditabilité ou d'autres co-bénéfices environnementaux ou sociaux que certains projets carbone permettent[6].

Comment reconnaître les compensations crédibles

C'est à l'entreprise elle-même qu'il incombe de faire des recherches et de trouver les projets carbone qui pourraient être considérées comme crédibles ; mais rares sont celles qui ont les ressources et les compétences pour le faire. Il s'ensuit qu'un certain nombre de crédits carbone achetés ne respectent pas d'exigences strictes en matière d'intégrité. Les plus fondamentales sont les suivantes : 

  • Intégrité environnementale : garantir que l'utilisation des crédits carbone n'entraîne pas une augmentation des émissions mondiales[7]. Cela signifie que les réductions d'émissions ne doivent pas être surestimées, qu'elles doivent être fondées sur une base de référence prudente et qu'elles doivent tenir compte des fuites éventuelles. 

  • Additionnalité : établir que les réductions ou séquestration d'émissions résultant de l'activité d'atténuation n'auraient pas eu lieu en l'absence dudit projet. Il s'agit souvent de démontrer que le projet dépend des revenus de la vente des crédits carbone ou qu'il ne relève pas de l'engagement climatique du pays hôte[8]. 

  • Permanence : s'assurer que les réductions ou séquestration des GES sont permanentes et présentent un faible risque d'inversion, toute inversion étant compensée. Pour les projets d'agriculture, de sylviculture et d'autres usage des terres (AFOLU), qui présentent un risque plus élevé d'inversion en raison des conditions climatiques, des incendies de forêt ou de la déforestation, un pourcentage des crédits est mis de côté dans un compte séparé afin de compenser les pertes éventuelles.  

  • Pas de double comptage : s'assurer que chaque crédit ne compte que pour la réalisation d'un seul objectif d'atténuation. Dans le cadre de l'article 6 de l'Accord de Paris, les pays hôtes sont tenus de procéder aux ajustements correspondants si une unité d'atténuation est transférée au niveau international pour atteindre l'objectif d'un autre pays[9]. Bien que de tels ajustements ne seront pas obligatoirement nécessaires pour le marché volontaire du carbone, à moins d'acheter des crédits autorisés par l'article 6, cela affectera probablement celui-ci d'une manière ou d'une autre. 

  • Éviter les nuisances sociales et environnementales : des garanties doivent être mises en place pour s'assurer que le projet ne contribue pas à des préjudices sociaux ou environnementaux, et qu'il respecte les lois et les règlements. Les standards de certification telles que le Climate, Community, and Biodiversity Standard (CCB) ou les programmes de quantification d'impacts relatifs au développement durable tels que le Gold Standard ou le Sustainable Development Verified Impact Standard (SD VISta) permettent d'offrir des garanties supplémentaires afin que de tels préjudices soient évités. La bonne pratique consiste toutefois à effectuer une vérification préalable des crédits achetés, quelle que soit le standard de certification. 

Différents types de réductions et de suppressions

Une famille au Soudan avec du bois de chauffe pour cuisiner pendant 4 jours. Photo par HAMERKOP.

Un crédit de réduction de GES représente une tonne de dioxide de caarbone évitée, résultant de la diminution de l'intensité carbone d'un certain processus. Les réductions sont calculées en fonction de la comparaison entre le scénario d'émissions avec projet et le scénario hypothétique sans projet. Par exemple, les projets d'énergie renouvelable réduisent les émissions en remplaçant la production d'électricité à partir de combustibles fossiles. En outre, les projets de foyers améliorés réduisent les émissions en diminuant la demande de bois de chauffe comme combustible de cuisson et en évitant ainsi la déforestation, ainsi qu'en réduisant les émissions de carbone noir, créant un puissant forçage radiatif. Pour plus d'informations sur l'expertise d'HAMERKOP en matière d'accès à l'énergie et de cuisson propre, voir ici

Si l'investissement dans la réduction des GES est un outil important pour éviter que les émissions ne s'accumulent dans l'atmosphère, l'investissement dans la séquestration permanente des GES devrait également être mise à l'échelle afin de traiter les émissions passées. Comme nous l'avons expliqué plus haut, pour atteindre l'état de zéro émission nette, les émissions résiduelles, qui représentent moins de 10 % des émissions de référence, ne peuvent être neutralisées que par de la séquestration. 

L'élimination du dioxyde de carbone (CDR) comprend les méthodes biologiques ou technologiques permettant d'aspirer le dioxyde de carbone de l'atmosphère et de le stocker de façon permanente. 

Actuellement, les options les plus abouties pour la séquestration du carbone sont les solutions fondées sur la nature (NBS). Elles comprennent la plantation d'arbres et la restauration d'écosystèmes tels que les tourbières, les mangroves et les prairies sous-marines. À l'heure actuelle, les plantes et les sols des écosystèmes terrestres absorbent l'équivalent d'environ 20 % des émissions anthropiques de GES et jouent donc un rôle clé dans la réalisation de l'objectif zéro émission nette[10]. 

Figure 2 : Estimation des coûts et des potentiels de 2050 du CDR [13]

Part ailleurs, la séquestration technologique du carbone n'a pas encore fait ses preuves à l'échelle, mais est susceptible de jouer un rôle de plus en plus important[11]. Ces solutions techniques pour éliminer le carbone de l'atmosphère comprennent le captage et le stockage du carbone (CSC), le captage direct dans l'air (DAC), le biochar et l'amélioration de l'altération accélérée de la roche (enhanced weathering). Pourtant, des investissements considérables sont nécessaires pour que ces technologies aient un impact sur l'atténuation des émissions au niveau mondial. Par exemple, la plus grande installation de DAC en service aujourd'hui ne permet de séquestrer qu'environ 4 000 tonnes de CO2e par an, ce qui correspond approximativement aux émissions annuelles de 870 voitures[12]. 

Un défi pour la séquestration carbone via les NBS est de pouvoir garantir la permanence de la séquestration étant donné leur vulnérabilité à une série de perturbations naturelles et humaines telles que les incendies de forêt et la déforestation.  

Actuellement, dans le cadre des principales normes de certification de projets carbone, tous les projets d'agriculture, de sylviculture et d'autres usages des terres (AFOLU) sont soumis à une évaluation du risque de non-permanence afin de qualifier le risque qu'une tonne donnée de GES séquestrée soit relachée au cours des 100 années suivantes. Les formes géologiques de stockage du carbone, qui comprennent de nombreuses solutions techniques, sont beaucoup moins vulnérables à ce phénomène et peuvent parfois garantir un stockage excédant les 1 000 ans. C'est pourquoi il est important d'investir également dans des formes de stockage plus permanentes et à plus long terme. 

Le principal obstacle à l'investissement dans les technologies de séquestration du carbone est leur prix, qui reflète également le manque de maturité de leur technologie. En 2021, les crédits carbone de projets séquestration provenant d'écosystèmes naturels s'échangeaient à environ $7,90 l'unité[14]. Ils se vendent aujourd'hui entre $10 et $20. En revanche, le prix par d'unité carbone de projets de séquestration technologiaue du carbone peut atteindre 200 à 600 dollars[15]. 

Le fonds Frontier, mis en place par Shopify, Microsoft, Stripe et d'autres, vise à surmonter cet obstacle s'engagement à investir 925 millions de dollars dans les technologies de séquestration du carbone. De telles actions ont pour objectif d'envoyer un signal de marché puissant et stimuler l'innovation et le développement de ces technologies en garantissant une demande pour celles-ci et en faisant baisser leur coût à long terme. 

Conclusion

Cet article a pour but de mettre en avant que l'utilisation de crédits carbone de séquestration ou d'émissions/réductions évitées peut avoir un impact positif sur le climat, pour autant qu'elle s'inscrive dans un plan ou une stratégie zéro émission nette crédible et ambitieuse. 

Si les entreprises choisissent d'intégrer la compensation dans leur stratégie "Net Zero", il est important qu'elles rendent compte de leurs achats de manière transparente, qu'elles fixent les conditions de leur utilisation et qu'elles utilisent les meilleures pratiques pour identifier des projets carbone crédibles et de grande intégrité. Si l'investissement dans les réductions d'émissions est crucial à long terme, l'augmentation progressive de l'investissement dans la séquestration est essentielle pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. 

Les experts d'HAMERKOP ont plus d'une décennie d'expérience dans le soutien aux développeurs de projets, dans la conception d'interventions visant à atténuer le changement climatique, dans la réalisation d'études de faisabilité technique et dans le soutien à la certification afin de délivrer des actifs carbone.  

Que vous soyez une entreprise à la recherche de conseils sur la manière d'intégrer la compensation carbone suivant les bonnes pratiques, de soutenir financièrement une intervention d'atténuation à long terme, ou d'évaluer la qualité des projets carbone que vous avez l'intention de soutenir, nous pouvons vous aider - contactez-nous. 

Références :

[1] CCNUCC, "Race To Zero Campaign", Unfccc.Int https://unfccc.int/climate-action/race-to-zero-campaign#eq-3 [consulté le 26 août 2022].

[2] Maxime Aboukrat et autres, Net Zero Initiative 2020-2021 Final Report (Carbone 4, 2021) https://www.carbone4.com/files/Net_Zero_Initiative_Final_Report_2021_2021.pdf

[3] Myles Allen et autres, "The Oxford Principles For Net Zero Aligned Carbon Offsetting", Université d'Oxford, 2020 https://www.smithschool.ox.ac.uk/sites/default/files/2022-01/Oxford-Offsetting-Principles-2020.pdf

[4] GIEC, "Annexe I : Glossaire ", dans Réchauffement planétaire de 1,5˚C. Rapport spécial du GIEC sur les incidences d'un réchauffement planétaire de 1,5˚C au-dessus des niveaux préindustriels et sur les trajectoires connexes d'émissions mondiales de gaz à effet de serre, dans le contexte du renforcement de la réponse mondiale à la menace du changement climatique, du développement durable et des efforts d'éradication de la pauvreté (Cambridge : Cambridge University Press, 2018).

[5] SBTi, "SBTi Corporate Net-Zero Standard", Science Based Targets Initiative, 2021 https://sciencebasedtargets.org/resources/files/Net-Zero-Standard.pdf

[6] Kaya Axelsson, Aoife Brophy et Elena Pierard Manzano, "Net Zero Business or Business for Net Zero ? A Report on Corporate Climate Leadership Practices on Scope and Offsetting", Skoll Centre For Social Entrepreneurship & Oxford Net Zero, 2022 https://netzeroclimate.org/wp-content/uploads/2022/02/Net-zero-business-or-business-for-net-zero.pdf

[7] Lambert Schneider et Stephanie La Hoz Theuer, " Environmental Integrity of International Carbon Market Mechanisms Under the Paris Agreement ", Climate Policy, 19.3 (2019) https://doi.org/10.1080/14693062.2018.1521332.

[8] Lambert Schneider et autres, "What Makes a High-Quality Carbon Credit ?", WWF, EDF & Öko-Institut, 2020 https://files.worldwildlife.org/wwfcmsprod/files/Publication/file/54su0gjupo_What_Makes_a_High_quality_Carbon_Credit.pdf?_ga=2.218034974.983871514.1660815690-932968438.1660815690

[9] Trove Research, "VCM And Article 6 Interaction Discussion Paper On the Use Of Corresponding Adjustments For Voluntary Carbon Credit Transfers", 2021 https://globalcarbonoffsets.com/wp-content/uploads/2021/01/VCM-and-Article-6-interaction-6-Jan-2021-1.pdf (en anglais).

[10] Bronson W. Griscom et autres, " Natural Climate Solutions ", Proceedings of the National Academy of Sciences, 114.44 (2017) https://doi.org/10.1073/pnas.1710465114.

[11] Robert Höglund, "The Carbon Removal Market Doesn't Exist", Illuminem.Com, 2022 https://illuminem.com/illuminemvoices/dd812162-ba25-4321-95dd-2b0208bc489b [consulté le 19 août 2022].

[12] Katie Lebling et autres, "6 Things To Know About Direct Air Capture", World Resources Institute, 2022 https://www.wri.org/insights/direct-air-capture-resource-considerations-and-costs-carbon-removal [consulté le 23 août 2022].

[13] GIEC, "Chapitre 4 : Renforcement et mise en œuvre de la réponse mondiale", in : Réchauffement planétaire de 1,5°C. Rapport spécial du GIEC sur les effets d'un réchauffement planétaire de 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels et les trajectoires connexes d'émissions mondiales de gaz à effet de serre, dans le contexte du renforcement de la riposte mondiale à la menace du changement climatique, du développement durable et des efforts d'éradication de la pauvreté (Cambridge : Cambridge University Press, 2018) https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2022/06/SR15_Chapter_4_LR.pdf.

[14] Stephen Donofrio et autres, The Art of Integrity State of the Voluntary Carbon Markets 2022 Q3 (Ecosystem Marketplace, 2021).

[15] cdr.fyi, "Compilation of Known CDR Purchases", Cdr.Fyi, 2022 https://www.cdr.fyi/ [consulté le 19 août 2022].

L'équipe Hamerkop